Il faut le reconnaître, toute personne possédant des compétences avérées dans un domaine défini peut facilement devenir freelance. Mais, dès les premiers jours, avec ce statut, certains renoncent déjà à leur projet. La difficulté à trouver les premiers clients en est, en grande partie, responsable. Il est ainsi nécessaire de fournir quelques astuces pour une meilleure prospection en qualité d’indépendant.
Airjob.fr s’adresse particulièrement aux Freelances et consultants qui veulent rapidement être en contact avec des clients ayant une ou des offres de missions à pourvoir rapidement. Ce site fonctionne de manière simple. Sans s’y inscrire, on peut y naviguer pour trouver des missions qui pourraient correspondre à vos compétences. S’il a repéré une tâche adaptée à son profil, le freelance pourra s’inscrire pour y postuler. Il devra fournir quelques informations élémentaires pour être mis en contact avec l’entreprise commanditaire de cette mission.
Il n’y a aucune limitation au nombre de missions auxquelles on peut postuler. Chaque freelance affilié peut être candidat à autant d’offres qu’il souhaite. Une manière, d’ailleurs, pour lui d’augmenter ses chances de réaliser de bons résultats. Tout indépendant inscrit sur le site pourra, par ailleurs, modifier à tout moment les paramètres de la fréquence de ses mails et alertes. Ce qui lui permettra d’être notifié des offres auxquelles il s’est porté candidat.
Actuellement, nul besoin d’un important budget pour disposer d’un site Internet ou d’un blog. Un freelance peut faire de ce dernier sa « vitrine permanente », un site Internet étant accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Pour gagner en notoriété dès le débarquement sur la toile, il faudra opter pour un nom de domaine facile à retenir et à écrire. Il faut aussi de la précision en ce qui concerne l’activité et les compétences. Pour attirer des clients, certaines entreprises n’hésitent pas à afficher leurs coordonnées dans le header de leur site. Un indépendant souhaitant bien prospecter en ligne devra aussi en faire de même.
Le meilleur moyen de séduire les visiteurs en ligne et de gagner leur fidélité est de leur permettre d’agir à travers des champs réservés aux commentaires. Cela implique, toutefois, la nécessité de proposer des contenus. C’est sur ces derniers que les visiteurs pourront agir. La question de référencement ne devra pas non plus être négligée. Les contenus proposés devront être de qualité et inclure les mots-clés les plus utilisés par les internautes pour des recherches sur le domaine d’activité du freelance. Le guest blogging est également préconisé, permettant de se détacher, de temps en temps, de la création de contenus et, ainsi, de mieux se concentrer sur l’aspect prospection.
De nombreux internautes actuels, professionnels ou particuliers, passent la majeure partie de leur temps sur les réseaux sociaux. Un indépendant, souhaitant obtenir rapidement des contrats, devra ainsi être présent sur ces derniers. Il devra notamment privilégier les réseaux qui sont destinés aux professionnels, à savoir, Viadeo ou LinkedIn. On trouve, sur ces réseaux, des groupes pros favorisant les discussions entre consultants et entreprises à la recherche de compétences sur un problème ou un projet déterminé. On peut également y créer un espace de discussions. En ce qui concerne les plateformes destinées à la masse, Twitter sera un meilleur choix. On peut d’ailleurs communiquer sur l’existence de nouveaux contenus sur son blog ou de nouveaux services sur son site Internet avec des posts sur ces médias.
En marge de l’émergence des réseaux sociaux, les forums ne sont pas encore près de « jeter leurs armes ». Ainsi, un freelance voulant réussir dans ses prospections ne devra pas les négliger. Il devra notamment privilégier ceux dont la plupart des membres font partie de sa propre cible. Avant de s’y inscrire, il est utile de s’assurer de sa capacité à y apporter une valeur ajoutée. Il faut aussi se référer à la régularité. Il existe, en effet, des forums dont le dernier message remonte à il y a trois mois, voire 1 an. Le mieux est de les contourner. Enfin, il faut prendre en compte le nombre de vues et de la tolérance de liens dans la signature avant de s’y inscrire.
Certains freelances ont pu constituer rapidement leur « clientèle » grâce à la recommandation en ligne. Ils ont commencé par envoyer un bref email à tous leurs contacts pour faire connaître leurs compétences et les problématiques qu’ils pourraient résoudre. Le triage des contacts est à éviter. Même les anciens collègues et anciens patrons pourront être contactés. Il se peut, en effet, que l’on ait laissé plus de bons souvenirs que de mauvais dans ses anciennes entreprises. Ces dernières n’hésiteront pas à appeler lorsqu’elles ont des besoins ponctuels qu’un indépendant « ancien de la maison » puisse assouvir. Certaines n’hésiteront pas à partager l’adresse et le profil de réseau de celui-ci sur les réseaux sociaux, voire le recommander sur LinkedIn. D’autres se contenteront de fournir à cet « ancien de la maison » les coordonnées de partenaires qui pourraient avoir besoin de ses services.
Le Freelance peut aussi demander des recommandations sur les réseaux sociaux de la part des anciens clients satisfaits de la solution qu’il a offerte. Ces derniers n’hésiteront pas à mettre à disposition leurs carnets d’adresses afin de l’aider à développer le nombre de ses prospects.
Mais cette recommandation peut aussi se faire hors-ligne. Dans ce cas, l’indépendant demandera aux membres de sa famille, à ses proches ou à ses amis de parler, lorsque l’occasion se présente, de son activité. Force est de constater que ce n’est pas seulement dans le marketing de réseau que la méthode de bouche-à-oreilles peut faire ses preuves…
Le statut de freelance n’empêche pas de prospecter hors ligne. Par ailleurs, certaines missions que l’on peut obtenir nécessitent d’entrer en contact avec « le monde extérieur ». Il ne faut pas se contenter des moyens de prospection online. A la tête de liste des modes de recherche de clients en-dehors de la toile, la participation à des rencontres liées à son domaine d’activité. Dans sa propre ville, un freelance peut se renseigner sur l’organisation future de conférences auxquelles il peut participer. S’il travaille 100% en ligne, il pourra se montrer disposé à mettre en avant sa personnalité ou ses compétences au cours d’un apéro web. Si son domaine d’activité est la gestion de situation de crise en entreprise, rien ne lui empêche d’organiser des conférences sur ce sujet. Il se donnera ainsi une meilleure occasion de tisser des liens professionnels.
Faire partie de divers groupements est également un bon moyen, pour un indépendant, d’entrer en contact avec un grand nombre de prospects de première catégorie. Il faut seulement savoir choisir le bon support : CCI, association de villes ou de villages, association de commerçants, clubs business, etc.
Avant l’expansion d’Internet, la prospection téléphonique fait partie des moyens les plus utilisés par les entreprises pour trouver de nouveaux clients. Beaucoup recourent toujours à ce système aujourd’hui. Malgré l’émergence des réseaux sociaux donc, le freelanceur ne devra pas bouder une « méthode qui marche ». Il lui faut seulement disposer d’une liste bien élaborée de prospects. Les composants de cette liste proviendront des coordonnées obtenues à partir des méthodes précédentes. Pour augmenter ses chances d’avoir un premier rendez-vous, le consultant devra bien se préparer. Comment ? En élaborant un scénario.
Certains clients potentiels n’hésiteront pas à poser des questions plus complexes ou avancer des excuses difficiles à contourner pour éviter une première rencontre. Le travailleur indépendant devra donc se constituer un arsenal puissant pour les convaincre dès le début de la conversation. Il lui faut un scénario constitué d’une prise de contact percutante avec une promesse de bénéfices, d’une liste d’arguments-clés et d’une anticipation des objections éventuelles. Les guides d’entretien téléphonique, disponibles en lignes pourront certainement aider dans cet exercice.
Certains freelances, trop sûrs de leurs compétences, ne pensent même pas à étudier le marché sur lequel ils souhaitent se positionner avant de débarquer dans le milieu. Conséquence, leurs offres sont, soit non adaptées aux besoins de leur cible, soit plus chères que celles de la concurrence. Evidemment, dans une telle situation, il est difficile de vendre. Pour trouver rapidement et facilement ses premiers clients donc, un freelance devra se référer à la grille tarifaire de son propre secteur. Il lui est également utile d’étudier la concurrence, en essayant notamment de chercher des points sur lesquels il peut faire la différence. Cela ne veut pas pour autant dire proposer des tarifs réduits… Ces derniers sont aussi souvent synonymes de mauvaise qualité de services pour certains clients. Le mieux est de mettre en place un prix psychologique auquel on peut ajouter des services supplémentaires non proposés par la concurrence.
Enfin, il ne faut surtout pas négliger les avis des clients sur certains acteurs du secteur afin de pouvoir mieux répondre à leurs besoins.