Freelances: découvrez les erreurs qui nuisent à votre e-réputation et comment les corriger à travers notre guide complet du freelance.
Dans : Actualités Publié le 14/11/2016 par Pierre de LA CROIXL’e-réputation garantit la visibilité et la crédibilité d’un prestataire en ligne. En effet l’offre étant souvent supérieure à la demande, il est vital de se distinguer de la concurrence pour asseoir sa notoriété et développer son activité. Toutefois, la réputation en ligne peut tantôt améliorer ou tantôt dégrader – selon le cas – l’image du freelance vis-à-vis de ses prospects et des autres influenceurs. Pour maîtriser cet outil de communication, voici les 7 erreurs à éviter.
Internet est la plus grande des plateformes de communication existantes. Par souci de simplicité, de nombreux freelances choisissent alors d’adopter la même ligne éditoriale à chacune de leur publication. Ils travaillent et peaufinent un message de base, puis l’adoptent pour tout : sur les médias sociaux, sur leurs sites professionnels, sur les sites communautaires, dans les forums, et même dans les réunions et colloques.
Et pourtant, une ligne éditoriale n’est pas à confondre avec une identité en ligne. D’abord, parce que les acteurs marketing ne sont pas tous les mêmes. L’internaute qui va lire le message peut être un prospect, un client, un détracteur, un influenceur, un fan, un concurrent… En publiant la même information sans considération du profil de la cible, un freelance peut véhiculer un message négatif sur son professionnalisme. Et surtout, parce que sur Internet, les informations sont rapidement relayées et synchronisées. Au lieu d’apporter une valeur ajoutée à l’offre, un même message posté sur plusieurs plateformes fera office de doublon et sera interprété comme un manque d’originalité et de savoir-faire. Pour préserver votre e-réputation, il est essentiel d’établir une stratégie de communication propre à chaque typologie de communication digitale utilisée, et ce, en fonction du contexte marketing.
Une bonne recommandation de la part d’un pair, un lien sur un site bien référencé, un avis positif d’un blogueur au millier de followers… ce sont souvent les aboutissements attendus des stratégies de communication en ligne. C’est pourquoi beaucoup de freelances portent un intérêt particulier sur leurs contacts professionnels et font tout pour leur soutirer de bonnes notes.
Toutefois, il n’y a pas que les influenceurs qui peuvent défaire (ou faire selon le cas) une réputation. Les avis d’un prospect mécontent comme celui d’un client fidèle, totalement inconnus, peuvent créer un buzz important (négatif comme positif) qu’aucun autre influenceur ne pourrait fournir.
Une e-réputation s’acquiert par une présence sur les médias sociaux. Toutefois, l’erreur à éviter est de s’inscrire sur toutes les plateformes du web dans le but d’élargir son audience. Et pour cause, il est physiquement impossible de gérer toutes les plateformes existantes. Or sans gestion, une stratégie de communication se perd rapidement dans la plénitude et la complexité du web.
Pour améliorer sa visibilité sur Internet, un freelance a tout intérêt à se focaliser sur les plateformes les plus pertinentes. Il ne s’agit pas nécessairement des grandes pointures du marketing digital, comme Twitter, Facebook ou LinkedIn, bien que celles-ci offrent une audience de taille. Il peut s’avérer judicieux de se positionner également sur de plus « petites » plateformes et de profiter des avantages d’une réputation à taille humaine.
Il ne suffit pas de s’inscrire sur un réseau social ou sur un site communautaire et attendre que sa réputation se gère toute seule pour être reconnu en tant que professionnel. Le succès d’une réputation en ligne, c’est la maîtrise des outils de communication. Le community management intègre des stratégies méthodologiques précises, propres à chaque plateforme utilisée. Par conséquent, le freelance a tout intérêt à utiliser uniquement des réseaux sociaux qu’il maîtrise.
En outre, le marketing digital se distingue par l’accessibilité des informations publiées. L’e-réputation est basée sur une présence en ligne, à toutes les étapes de la stratégie de communication. Elle suppose un travail de veille périodique, notamment en encourageant les avis positifs et en esquivant les propos nuisibles.
À vouloir tout maîtriser, il est souvent naturel de modérer chaque publication potentiellement négative pour préserver sa réputation. Malheureusement, cela peut rapidement créer une crise ingérable, à l’instar des contradictions dans les communications ou une mauvaise publicité. En revanche, un bad-buzz assumé peut parfois constituer un avantage à la crédibilité.
Le négatif peut déclencher un rebond au positif. Une analyse des impacts réels de la crise permet au freelance d’avoir du recul. Cela peut aussi l’aider à rectifier les faiblesses de ses prestations. Reconnaitre ses torts et se relever après un « échec » constituent le must d’une réputation en ligne.
Pour se positionner sur un segment de marché du web, le freelance doit être paré à toutes les éventualités. Et pour cause, sa réputation est basée sur les tendances d’un océan d’informations et de tendances : Internet. L’erreur est alors d’opter pour une surveillance des grands acteurs du web et d’ignorer les autres.
La surveillance d’une réputation en ligne suppose une étude quantitative et qualitative d’un panel de sources représentatives. Les internautes ne sont pas seulement présents sur les sites et les réseaux sociaux connus. Rien ne les empêche de nuire à une réputation sur des plateformes plus petites, mais où les informations peuvent être rapidement relayées pour atteindre une audience plus large.
Une e-réputation ne dépend pas seulement des messages marketing publiés en ligne. Un freelance qui exploite en parallèle le marketing traditionnel devra aussi travailler et surveiller ce panel stratégique s’il ne veut pas que sa réputation en ligne en pâtisse.