Le freelance doit tout d’abord définir le salaire mensuel qu’il désire percevoir. Ce montant va prendre en compte le barème du secteur d’activité où il exerce, son niveau d’étude et enfin son expérience. Il peut se référer à son dernier salaire en entreprise pour déterminer une fourchette.
Dans : Actualités , Conseil Publié le 16/02/2016 par Pierre de LA CROIXLa plus grande difficulté pour les freelances, en particulier les débutants, est de réussir à déterminer le tarif de leurs prestations. De ce tarif dépend en grande partie la réussite ou l’échec de l’entreprise. Le tarif du freelance doit refléter la qualité de son travail, mais également lui permettre de développer son activité.
Le freelance doit tout d’abord définir le salaire mensuel qu’il désire percevoir. Ce montant va prendre en compte le barème du secteur d’activité où il exerce, son niveau d’étude et enfin son expérience. Il peut se référer à son dernier salaire en entreprise pour déterminer une fourchette.
Ce chiffre pourra ensuite être doublé pour inclure les charges sociales dont il faudra s’acquitter. Un ajout de 10 % de ce montant est nécessaire pour compenser les jours d’inactivité (congés ou maladies). Ajouter par la suite les frais de fonctionnement de l’entreprise (communication, matériel de bureau…). Enfin, le montant obtenu est à diviser avec la moyenne d’heure travaillée. Il faut soustraire de cette moyenne les temps non facturés qui seront utilisés pour la prospection de client et la gestion de l’entreprise (environ 30 % du temps de travail). En moyenne, un freelance travaille effectivement 26 heures par semaine.
La plus grande erreur souvent commise par de nombreux freelances est de brader les tarifs dès le début. L’inconvénient de cette pratique est qu’il sera par la suite très difficile de remonter ce prix. Les clients vont également avoir tendance à se méfier des prestations low-cost, souvent de mauvaise qualité. Enfin, un tarif trop bas risque de porter atteinte à la motivation du freelance.
Il convient d’éviter de toujours aligner ses tarifs sur la concurrence. Le freelance doit démontrer que son travail a plus de valeur. Un prix différent de ceux proposés sur le marché peut apporter plus de crédibilité, mais il faut bien évidemment éviter les excès.
Le freelance doit également être souple dans ses négociations. Il est parfois nécessaire de faire des compromis, une trop grande rigidité risque de faire fuir les clients. Un petit rabais peut parfois être intéressant et déboucher sur de la publicité ou un contrat à long terme.
Négocier le prix des prestations avec les clients peut parfois s’avérer délicat, car certains sont très tenaces lors du marchandage.
Avant tout, il est impératif de définir un tarif « plancher » au-dessous duquel il ne faut jamais descendre. Ce repère est important, car il vous permet de rester dans le prix du marché. Il convient ensuite de préparer des arguments pour défendre vos tarifs. En effet, le freelance doit être apte à justifier le montant de ses tarifs. Enfin, une étude du profil du client est à faire avant de commencer les négociations. Il importe d’adapter le tarif au profil du client. À titre d’exemple, une grande entreprise sera plus intéressée par les compétences du freelance et ne reculera pas devant un tarif élevé tandis qu’un particulier sera plus regardant sur le prix.
Intégrer une entreprise de portage salarial est donc une option très intéressante pour un freelance. En effet, la société de portage salarial offre une assistance dans la mise en place de son activité et peut l’aider dans la recherche de client et la mise en valeur de ses offres.